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des références

le musée du parfum à Paris

Le projet de ce musée dédié aux fragrances est né en 2014, le Grand Musée du Parfum a ouvert ses portes le 16 décembre 2016, dans un hôtel particulier situé au 73 rue du Faubourg Saint-Honoré (Paris 8e). L’occasion de découvrir l’univers du parfum à travers un parcours multi-sensoriel mêlant Histoire, anecdotes, immersion, expérimentation, art et création. Ce lieu culturel propose une immersion dans le monde de la parfumerie, grâce à un parcours ludique et pédagogique.

Des dispositifs ingénieux, épurés ne prenant pas le dessus sur l'objectif premier, celui de sublimer les différents parfums du musée. 

test pattern, Ryoji IKEDA, salle de réception à Duisbourg en Allemagne, installation

audiovisuelle, 2013

test pattern

Cette œuvre audiovisuelle présente des images clignotantes en noir et blanc qui flottent et convulsent dans l'obscurité vers une bande sonore puissante et très synchronisée. 

Le projet audacieux de l’artiste japonais consiste à convertir en temps réel, à l’aide d’un programme informatique, des signaux de quelque nature que ce soit (sonore, textuelle, visuelle…) en système binaire (0 ou 1) visualisés sous la forme de gigantesques codes-barres projetés sur le sol et les murs. Une manière détournée de suggérer la réalité.
Pour réaliser cette installation Ryoji Ikeda génère des composants à l’aide de la data qu’il a pu récolter. On retranscrit les données en leur donnant une nouvelle forme, on leur donne un sens tout en les mettant en scène dans une scénographie à échelle humaine. Ainsi on recrée un nouveau langage à partir de données qu’on ne peut décoder en dépit de la transformation qu’il y a autour, nous savons que nous sommes face à des informations mais nous ne parvenons pas à les lire, ni à les décrypter. Un nouveau regard sur des données banales qui prennent la forme d’un ballet, offrir une nouvelle vision sur le traitement des datas en proposant une expérience unique et déroutante.

Scents of the city,L’ASSOCIÉ et ROSAPARK, Bruxelles, installation olfactive, septembre 2017, pour Thalys

scents of the city

Scents Of The City, la première agence de voyage olfactive, une véritable expérience sensorielle proposée par Thalys.

L’agence L’Associé a dessiné et produit l’installation événementielle imaginée par Rosapark pour Thalys, Scents of the City. Ce projet a pris place à Bruxelles lors du lancement de la campagne de publicité de la marque, cette installation fait également echo au projet Sounds the city réalisé plus tôt en 2015.
Un sensorium immersif géant composé de 752 tubes. L’installation propose de découvrir les fragrances iconiques des villes desservies chaque jour par Thalys : Bruxelles (la fumée de cigare émanant de la pipe du tableau de Magritte, spéculoos...), Cologne (herbe mouillée du stade Rheinenergiestadion, odeur de l’apfel strudel…), Amsterdam (odeur de tournesol sortie des tableaux de Van Gogh, la tulipe…) et Paris (tartine beurrée, odeur du cirage du salon de Victor Hugo…).
Une invitation au voyage inédite guidée par l’odorat, une balade olfactive enivrante qui propose une nouvelle façon de voyager. Un nouveau regard sur la ville en la matérialisant en plusieurs odeurs. Réussir à transporter sans bouger d’un poil les visiteurs, tel est le pari qu’à relever Scents of the city.

COLLECTIF TRAMES ORDINAIRES, Les Bavardages du béton, Quartier de HautePierre à Strasbourg, journaux muraux, août - septembre 2014

Ce projet prend place dans le quartier de HautePierre à Strasbourg, un quartier à l’ambiance populaire. On peut ainsi observer un mur de journaux qui laisse la parole aux habitants du quartier. Quelque chose de sensible, poétique et chaleureux se dégage de ce projet. Ainsi le projet tente d’énoncer dans l’espace public un portrait multiple, axé sur la forte relation qui unit les hautepierrois à leur quartier.

 

Ce projet tourne autour de trois actions. La première “T’es de HautePierre si...” joue sur l’image populaire du quartier, l’image que l’on se fait du quartier. Une intervention dans la rue, qui parle aux jeunes, qui permet également de les sensibiliser à la valorisation de leur quartier. Pour cela, il suffit de reprendre les codes des réseaux sociaux, comme sur Facebook et la page « Et ça se dit ! » (exemple : « Ça te met des +4 au Uno et ça se dit être ton ami ! ») ou bien les groupes facebook comme celui « Tu es de Paris si... ». Ainsi ce journal propose une vision personnelle des habitants du quartier, on les intègre directement au projet ; en récoltant le verbatim issu des ateliers menés avec les différentes tranches d’âges du quartier.

 

La deuxième action mise en place, concerne les différentes mailles du quartier, qui ont une forte importance pour chaque résidents de celles-ci. Chaque maille porte un nom féminin, le projet a donc mis en place des cabines téléphoniques, où il est possible d’appeler l’un de ces prénoms sur les cinq lignes téléphoniques : Brigitte, Catherine, Éléonore, Jacqueline et Karine. On offre alors la possibilité, de s’adresser directement à notre quartier. Une cabine téléphonique mobile a également été construite et s’est déplacée dans l’espace public. Les messages récoltés ont ensuite été retranscrits et affichés en grand, sur les murs de HautePierre.

 

Enfin la troisième action consiste en l’aménagement d’un espace urbain participatif et ouvert au coeur de la maille Éléonore. Trois journaux ont été réalisés avec les habitants. Composés de photographies, de textes descriptifs, de poèmes, de citations de chantiers et de dessins, ils témoignent du temps de construction. Une sorte de documentation exposée aux yeux de tous les habitants pour raconter l’histoire de cet aménagement.

 

Le projet accorde donc une réelle importance à l’intervention et l’implication des habitants du quartier, puisqu’ils sont conviés à participer à toutes les étapes de réalisation de projet (travail d’écriture, pose des journaux et intervention sur les installations).

Ce projet tout le long de son processus de création prend place dans l’espace public. Il laisse la chance à un quartier à l’image négative, de se révéler par ses acteurs lui-même, le tout encadré par le collectif de designers Trames Ordinaires. Un projet dans l’espace public qui communique entièrement sur l’histoire de son quartier, de manière touchante et sensible.

trame ordinaire

SAGMEISTER Stefan, Identité visuelle de la

Casa da Musica, Porto, Portugal

Parmi les nombreux travaux de Sagmeister, nous retrouvons celui de l’identité visuelle de la Casa da musica, conçu par Rem Kohlhaas dans la ville portuaire de Porto au Portugal.

La Casa da Musica, est un superbe bâtiment, à l’architecture contemporaine conçu pour accueillir toutes les musiques et tous les âges. Il était donc judicieux de réfléchir à une identité traduisant l’âme du lieu. Sans pour autant se servir de la forme initiale du bâtiment. Cependant, le designer graphique s’est vite rendu compte qu’il était impossible de passer à côté de cette structure, qui constitue déjà un logo, à elle toute seule. C’est la que la justesse du designer graphique se re ète. Sagmeister a donc tenter de donner une autre restitution du bâtiment en développant un système dans lequel cette forme moderne, unique et reconnaissable se transforme, dans une longue ligne de logos. Son objectif était de montrer les nombreux types de musique joués dans une même maison. En fonction de la musique, la maison change de caractère et fonctionne comme un dés en a chant di érentes vues et facettes de la musique.

Pour cela, le designer graphique a relevé, pour la première étape de cette charte, toutes les faces de ce bâtiments.
Le logo possède donc 6 déclinaisons possibles, pour ses 6 faces. Tandis que pour dé nir la charte colorée, il su t de sélectionner la palette des couleurs dominantes du portrait des musiciens à l’affiche en ce moment, à l’aide du logiciel Logo Generator, conçu par Sagmeister. Comme un caméléon, il est contaminé par la palette des couleurs de son contexte. On obtient ainsi l’identité visuelle générative de la Casa da Musica de Porto.

Pour cette identité visuelle, Sagmeister met à profit une analyse simple et intuitive du lieu à représenter.
En proposant un signe à la fois évident et vivant. Le but étant de reconnaitre le lieu. Tout en mettant à bien des savoir- faire informatiques a n de rendre cette charte générative et évolutif dans

le temps. Tout en s’appuyant de manière pragmatique sur ce que fait ce lieu (soit les images utilisées dans ses communications).

sagmeister

L'ASSOCIÉ, Berges de l'Europe, Euro2016, Paris,

2016, signalétique

Le projet des Berges de l’Europe se déroulait du Vendredi 10 juin 2016 au dimanche 10 juillet 2016. La ville de Paris, à l’occasion de l’UEFA Euro 2016, décida de créer une signalétique le long des quais. Dans le but de réaliser un lieu de rencontres et d’échanges entre les différents supporters et visiteurs. Ainsi tous les pays participants pouvaient être représentés par un pavillon. Le long des Berges de l’Europe, des jeux divers et installations culturelles souhaitaient être mis en place, ainsi qu’une scène destinée à accueillir, en soirée, projections de films et pauses musicales.

Un enjeu de taille pour promouvoir l’évènement sportif. Quoi de mieux que l’espace public pour donner libre accès au public de déambuler et se rassembler facilement. Le projet allait même plus loin en proposant aux 24 pays qualifiés pour la coupe de composer une fresque géante. Créer une oeuvre collective éphémère sur près de 2 kilomètres, tel était le pari ambitieux du directeur artistique du projet, Gilles Rivollier. Réunir 24 artistes représentant chaque pays pour réaliser ensemble cette oeuvre.

 

Ici l’espace public se montre comme un terrain de projet idéal par son amplitude large, on ne manque pas de place. Mais aussi comme un endroit avec énormément de visu. En effet les événements sportifs rassemblent et font parler. Le projet mené par la ville montre que les institutions peuvent parler et communiquer sur des événements, sans utiliser les méthodes de communication habituelles, elle montre un nouveau visage plus moderne et dynamique.

berges
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